Exposition « Syrie, témoigner à tout prix », et rencontre avec des activistes Syriens.

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Photos: Firas Abdullah

Exposition des photographies du journaliste syrien Firas Abdullah: du 3 au 20 février 2020 à la Mairie du 2e arrondissement de Paris.

Jeudi 6 février 2020 à 18:30: Vernissage. Événement à partager sur Facebook.
Les jeudi de 17h à 19h30: Rencontre avec des membres du Ghouta Media Center.
Lundi 10 février à 18h30: TABLE RONDE: Syrie, témoignage, documentation et justice.
(informations ci dessous).

La Ghouta orientale, banlieue Est de Damas particulièrement fertile, était considérée avant 2011 comme le « grenier » de la capitale syrienne.

En 2011, les manifestations pacifiques contre la dictature de Bachar al Assad y sont réprimées dans le sang. La contestation devient alors si forte que le régime est contraint d’évacuer la zone en octobre 2013. En représailles, le pouvoir y impose un siège total Lire la suite

Rencontre-débat autour du documentaire Pour Sama, 20 janvier 2020 à Lyon.

Lundi 20 janvier 2020 de 20:30 à 23:30

Cinéma Comoedia, 13 avenue Berthelot, 69007 Lyon.

        Evènement à partager sur Facebook

Organisation: Croix-Rouge française (Rhône), cinéma Comoedia, KMBO, Collectif des Amis d’Alep.

Objectifs du Collectif des Amis d’Alep

Le Collectif des Amis d’Alep (CAA) a été créé en 2015. Son objectif était de porter en Europe la voix d’acteurs d’un vaste mouvement démocratique, né dans le sillage des printemps arabes, alors en pleine ébullition dans toute la Syrie et notamment à Alep et sa campagne où depuis 2012, 70 % du territoire était aux mains de l’opposition au régime de Damas et à Daesh.

Après que les forces gouvernementales et leurs alliés russes et iraniens aient récupéré la totalité de la ville et une partie de sa campagne en décembre 2016, le CAA élargi ses échanges avec des acteurs de la société civile d’autres régions de Syrie auxquels il apporte son soutien pour venir s’établir en France et s’intégrer à notre société. Le collectif continue avec eux le travail de témoignage sur catastrophe humanitaire et de mise en lumière de la société civile syrienne au cours d’expositions de photos, de conférences ou encore d’ interventions auprès d’établissements scolaires et universitaires.

Depuis 2019, Le CAA est notamment partenaire sur la région lyonnaise du programme Refuge, porté par l’Association des Médias Libres en Syrie (ASML).

Ciné-débat autour du documentaire Pour Sama, 12 décembre 2019 à Lyon.

Jeudi 12 décembre 2019 de 20:00 à 23:00

Ciné Duchère, 308 avenue Andreï Sakharov, 69009 Lyon

Evènement à partager sur Facebook

Organisation: Ciné Duchère, KMBO, Collectif des Amis d’Alep.

Ciné-débat autour du documentaire Pour Sama, 30 novembre 2019 à Belleville

Samedi 30 novembre 2019 de 19:00 à 22:00

Le SingulierS Cinéma – Idéal Cinéma, 3 bd Joseph Rosselli, 69220 Belleville (Rhône)

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Organisation: Le SingulierS Cinéma – Idéal Cinéma, KMBO, Collectif des Amis d’Alep.

Ciné-débat autour du documentaire Pour Sama, 18 novembre 2019 à Vaulx-en-Velin

Lundi 18 novembre 2019 de 19:00 à 21:30

Cinéma Pathé Carré de Soie, 2 rue Jacquard, 69120 Vaulx-en-Velin

Evènement à partager sur Facebook

Organisation: Reporters sans frontières / Reporters Without Borders / RSF, Pathé Carré de Soie, KMBO, Collectif des Amis d’Alep.

Exposition « Je suis de là-bas, je suis d’Alep », 24 janvier à Lyon.

Du 24 janvier au 3 février, la Mairie du 1er, en partenariat avec Collectif des Amis d’Alep, accueille l’exposition « Je suis de là-bas, je suis d’Alep » de Zakaria Abdelkafi, photo reporter à l’AFP.

Exposition du lundi au vendredi (17h-19h30), samedi (10h-12h) à la mairie du 1er (2, place Sathonay). Vernissage le mercredi 24 janvier à 18h30.

Zakaria Abdelkafi
Habitant d’Alep en Syrie, il s’est engagé dans la résistance civile contre le gouvernement de Bachar al Assad dès 2011.
Travaillant pour l’AFP ainsi que pour des agences internationales et des médias indépendants syriens à compter de 2013, il a documenté la vie des habitants à Alep Est. Il a également couvert les batailles entre l’Armée syrienne libre et les forces du régime.
En septembre 2015, il est touché à l’œil droit par une balle. Il gagne alors la France pour y bénéficier de soins, où il y obtient le statut de réfugié.
Rapidement, il travaille en tant que photographe indépendant pour l’Afp à Paris où il couvre notamment l’actualité politique.
Ses photos d’Alep seront exposées dans la salle d’exposition de la Mairie de Lyon 1er du 24 janvier (jour du vernissage) au 3 février 2018 et des visites guidées en sa présence sont prévues.

Lien vers d’autres événements à venir, et les événements antérieurs organisés par le CAA.

 

 

Structure du Conseil du gouvernorat d’Alep.

Prochaine action du CAA: Organisation de la tournée européenne d’une délégation du Conseil du Gouvernorat d’Alep.
Le CGA s’est constitué en mars 2013 avec des représentants démocratiquement élus pour administrer les territoires libérés en juillet 2012 par l’Armée Syrienne Libre (ASL/FSA).
Objectif: faire connaître leurs actions sur le terrain qui restent largement ignorées du public et obtenir des soutiens réels.
Au programme: conférences de presse, rencontres avec la société civile, les institutions et les politiques.

Stratégie de la destruction

par Leïla Vignal , le 29 mars

Depuis cinq ans, la population syrienne est l’objet d’une intense répression de la part d’un régime qui applique une politique massive de destruction, contraignant plus de la moitié des Syriens à quitter leur domicile et menaçant gravement l’avenir d’un pays vidé de ses forces.

Mes remerciements vont à Loïc Rivault, enseignant de géographie à l’Université Rennes-2, pour notre dialogue nourri autour du conflit syrien et sa généreuse autorisation à faire usage des cartes qu’il réalise, et dont certaines figurent dans cet article.

Une demi-décennie s’est écoulée depuis les premières manifestations du printemps 2011 réclamant en Syrie droits et dignité. Le régime de Bachar al-Assad y a répondu dès le premier jour par une répression brutale. Cette réponse sécuritaire, engageant d’emblée l’appareil de violence de l’État, était assumée : on se souvient de la déclaration de Rami Makhlouf, le cousin du président Assad, à la tête d’un empire économique acquis à la faveur des politiques de libéralisation des années 2000, en mai 2011 : « Nous irons jusqu’au bout » [1]. L’économie de la violence, orchestrée par ses nombreux services de sécurité, est l’un des piliers de la résilience du régime syrien [2].

La Syrie de 2011 était urbaine. Environ 75 % des 21 millions de Syriens résidait dans un ruban de villes situées pour l’essentiel du nord au sud dans la partie ouest du pays et le long de la vallée de l’Euphrate. La badya (la steppe) occupe en effet le reste du territoire. De grandes métropoles régionales ou nationales (du nord au sud : Alep, Hama, Homs, et Damas) polarisaient la croissance urbaine, relayées par un tissu important de moyennes et petites villes. C’est sur cette Syrie urbaine que s’exerce l’essentiel de la violence conflictuelle depuis 2011, avec son corollaire de morts, de blessés, de déplacements de populations et de destructions.

Les destructions sont, à l’évidence, inhérentes aux conflits armés. Cependant, en Syrie, leur ampleur, leur nature et les conséquences qu’elles entraînent — en particulier les déplacements massifs et sans doute durables de population — interdisent de les considérer comme de seuls dommages « collatéraux » de l’affrontement, inévitables et regrettables. En effet, l’étendue du désastre syrien et l’effondrement très rapide d’une société apparemment structurée poussent à s’interroger sur les formes de violence exercée et à analyser la place qu’occupent les destructions et les déplacements de population dans le conflit syrien.

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La défense civile d’Alep en réalité virtuelle à l’IMA

La défense civile d’Alep en réalité virtuelle lors de la conférence à l’IMA (Paris, 1er avril avec 4 journalistes d’Alep): une caméra à 360°, filmant tous les angles de vue.

Un dispositif spécial, permet au spectateur de regarder les différents angles de vue comme il le désire. C’est donc un film « immersif », le spectateur n’est pas séparé de l’action par un écran mais se retrouve transporté, en immersion, dans le film qu’il est en train de voir. Le spectateur peut choisir où il regarde et sur quel point de vue il souhaite se concentrer, il est plus actif et plus impliqué dans le sujet du film.

Le film lui-même est sur Alep et le travail des équipes de défense civile (secouristes): les casques blancs.

Vidéo réalisée par l’Association de Soutien aux Médias Libres (ASML) en collaboration avec Smart.

Installation à l’IMA, le 1er avril:

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Photos de la conférence à l’IMA.