Akram Al-Ahmad, invité de 28 minutes: la vie brisée des familles syriennes.

J’ai vu la vie brisée des familles syriennes sous les bombes

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Akram Al-Ahmad est journaliste, fondateur et directeur du « Syrian Press Center », une des premières agences de médias libres de Syrie. Il forme aussi des centaines d’activistes à ce métier dangereux de journaliste : « former des journalistes c’est bâtir les bases de la Syrie démocratique initiée par la révolution ».

Pour Akram Al-Ahmad, les médias occidentaux n’informent pas assez sur la situation de la société civile. Pour lui, il se doit de rester dans son pays pour transmettre ce qu’il s’y passe : onze millions de syriens déplacés, quatre millions de personnes sont réfugiées, le régime tue des civils et bombarde les bureaux journalistiques plutôt que les QG des groupes radicaux. Pour l’Occident, la Syrie est souvent réduite aux images de tueries de Daech et du régime, mais, selon Akram Al-Ahmad, il faut aussi savoir que la société civile en Syrie est vivante et lutte pour sa liberté.

Akram Al-Ahmad sera avec nous ce soir pour partager son témoignage.

Source, et vidéo de l’interview: ARTE. Akram Al-Ahmad / Brexit : faut-il punir la Grande-Bretagne ? Jeudi 30 mars 2017.

Dans la vieille ville d’Alep, le vendredi 4 mars 2016. Manifestation pour la chute du régime et la liberté du peuple syrien.

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March 05, 2016 at 03:10PM

Vendredi 4 mars 2016 – Alep – Le mot d’ordre de la manifestation est le même qu’il y a 5 ans : « Al shab yurid iskat an nizam » (Le peuple veut la chute du régime).

مركز حلب الإعلامي

مركز #حلب الإعلامي: #شاهد مظاهرة لـ #ثوار_حلب في حي باب الحديد بعد صلاة الجمعة تأكيداً على مطالبهم بإسقاط النظام وكافة رموزه.
رابط اليوتيوب: https://youtu.be/AqC2AatfYj0
#Aleppo #AMC

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March 04, 2016 at 04:48PM

Des signatures comme armes pour la paix en Syrie.

Deux associations d’opposants syriens au régime de Bachar El Assad font signer une « Charte de la liberté » afin de ramener la paix en Syrie et fixer les principes fondamentaux de la future société syrienne.

Lorsqu’il l’a vu arriver devant sa carriole, il y a quelques semaines, Abdul Kader Kurdiya s’est mis à pleurer. Voilà plus de quatre ans qu’il l’attendait. Ce jour-là, ce marchand de Kilis, modeste ville turque à la frontière syrienne, a sagement écouté le discours de Waad Atli, militante des Comités locaux de coordination en Syrie (LCC). Devant la gare d’autobus, au milieu d’une myriade d’échoppes syriennes, la jeune femme lui a présenté la « Charte de la liberté » : un texte appelant à un « État de droit indépendant et souverain », où les Syriens sont « égaux devant la loi, sans distinction de religion, d’ethnie ou de sexe ». Un doux rêve. Ce jour-là, la peur au bout du stylo, Abdul a signé « pour la démocratie », un acte qui peut coûter la vie. « Depuis la révolution, on nous avait oubliés, déplore-t-il. Où était l’opposition? Personne ne nous avait jamais demandé ce qu’on voulait pour notre pays… » Depuis, Abdul s’est mué en un relais efficace, stockant discrètement une pile de pétitions dans sa carriole. Mais il ne peut s’empêcher de pointer du doigt une opposition syrienne divisée depuis le début de la révolution. « Pourquoi cette charte arrive-t-elle si tard? »

« Si ça peut faire la différence, on signe »

Le projet, né en 2012, a mis plusieurs années avant de voir le jour. « C’est la plus grande enquête de ce type jamais réalisée dans le pays », rapporte Rafif Jouejati, son instigatrice via l’association Free Syria et les LCC, un important réseau de militants de terrain. Il a d’abord fallu réunir les fonds – 240.000 dollars alloués par le département d’État américain – pour lancer un grand questionnaire en Syrie, mais aussi au Liban, en Turquie et en Jordanie auprès des réfugiés. Il a fallu décortiquer les 50.000 fiches obtenues, dont 30.000 dans toute la Syrie. Fin 2014, la « Charte de la liberté » voyait le jour, inspirée de la charte sud-africaine de l’ANC de 1955. Un véritable baromètre de la société syrienne, décimée après quatre ans et demi de guerre [Suite: LeJDD, 21 décembre 2015].