Genève: rencontre avec deux journalistes Syriens. 29 mars à l’Uni Mail.

FlyerPrint_GENEVE-20170329Conférence-témoignage

Syrie: Informer ou mourir
Deux journalistes viennent de Syrie pour témoigner de la situation des populations civiles d’Alep après l’évacuation.

Le régime syrien a forcé les habitants d’Alep-Est à se déplacer vers les campagnes des provinces d’Alep et d’Idleb. Il est urgent de continuer à informer l’opinion publique en France et ailleurs en Europe sur la situation dans cette région de Syrie sous contrôle de l’opposition, et qui est toujours la cible de bombardements, comme d’autres régions.

A cette fin, le Collectif des Amis d’Alep entend avec ses nombreux partenaires, porter la parole de la société civile en invitant une nouvelle fois des acteurs de terrain: ceux qui ont choisi de rester sur place. Les témoignages issus des zones désertées par la presse sont rares. Rim Ahmad et Akram Al Ahmad, sont deux journalistes syriens qui ont choisi de vivre en Syrie et d’y travailler.

Ils viennent de la province d’ Idleb, limitrophe avec celle d’Alep, et témoignent de l’impact du conflit au quotidien: les enfants soldats, les camps de fortune où s’amassent les déplacés, les bombardements continuels du régime Assad et de la Russie, et leurs lots de victimes et de destructions d’infrastructures. Les services de base n’existent plus: l’eau courante et l’électricité ne sont plus qu’un lointain souvenir.

Akram Al-Ahmad a créé une des premières agences de médias libres en Syrie, le «Syrian Press Center», implantée à Hama et en province d’Idleb.

S’exprimer et informer sont des droits fondamentaux dont les Syriens ont toujours été privés.

Il a également formé des centaines d’activistes au métier du journalisme:

Former des journalistes c’est bâtir les bases de la Syrie démocratique initiée par la révolution.

Rim Ahmad a choisi l’écriture pour témoigner de la situation des populations civiles dans le Nord de la Syrie, notamment sur les conditions de vie des femmes dans les zones dites libérées d’où a été délogé le gouvernement Assad. La guerre pour les femmes en particulier « est un combat de survie quotidien rendant difficile chaque simple tâche de la vie ». Pour la presse, elle décrit l’impact de la guerre sur la vie civile et offre une analyse de la situation politique en Syrie. Diplômée en langue et civilisation Française, elle traduit des articles Français en Arabe pour le Syrian Press center.

Mercredi 29 mars de 18h30 à 21h00, Uni Mail, salle M R070, boulevard du Pont-d’Arve 40, 1205 Genève.

Entrée gratuite.

Evénement organisé par le Collectif des Amis d’Alep, en collaboration avec Amnesty International Groupe Uni Genève et Femmes Syriennes pour la démocratie.

D’Alep à Idleb, la voix aux Syriens:

4 acteurs de la société civile sont en Europe du 14 au 30 mars 2017.

Paris, Metz, Bordeaux, Rennes, Marseille, Lyon, Montpellier, Genève, Lausanne.

Un projet porté par le Collectif des Amis d’Alep (CAA).

Financement participatif:

https://www.lepotcommun.fr/pot/469cnjhx

Lausanne: rencontre avec deux journalistes Syriens. 28 mars à l’UNIL.

Conférence-témoignage

Syrie : Informer ou mourir
Deux journalistes viennent de Syrie pour témoigner de la situation des populations civiles d’Alep après l’évacuation.

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Le régime syrien a forcé les habitants d’Alep-Est à se déplacer vers les campagnes des provinces d’Alep et d’Idleb. Il est urgent de continuer à informer l’opinion publique en France et ailleurs en Europe Lire la suite